Les médias sociaux, réseaux et blogs en tête, sont bien ancrés dans nos vies de tous les jours. Ils sont devenus un réflexe naturel, on communique par le biais de Facebook ou de Twitter pour la moindre chose, parfois pour des banalités, parfois pour un vrai message. Même les « Grands » de ce monde s’y mettent. Où Donald TRUMP a-t-il annoncé pour la première fois sa candidature aux élections présidentielles américaine ? Sur Twitter ; Où Elio Di Rupo a-t-il annoncé qu’un accord budgétaire était trouvé après 29 jours de négociations ? Sur Twitter ; Ou le président du parlement ivoirien avait-il annoncé sa rencontre avec ses abonnés (e) dénommée ‘’CRUSH SORO’’ ? Sur son Twitter ; Ou l’homme d’affaire ivoirien Fabrice SAWEGNON avait-il annoncé une rencontre avec ses fans dénommée ‘’MEET AND GREET’’ sur son compte Twitter et FACEBOOK également… bref.
Les médias sociaux s’érigent de plus en plus comme des sources d’informations fiables justement car leur impact est aussi réel qu’important. D’aucuns persistent à croire, malgré tout, que les réseaux sociaux sont des gadgets qui émargent à la sphère ludique et qu’ils n’ont rien à apporter à la sphère professionnelle. D’autres disent que l’on ne peut pas mesurer leur impact réel…
Peu importe le côté où l’on se trouve, il convient d’admettre que les médias sociaux font tâches d’encre sur notre quotidien désormais.
Voir aussi: L’impact des réseaux sociaux en Cote d’Ivoire
L’univers FACEBOOK ivoirien en est une illustration parfaite. Il ne se passe une semaine sans qu’il n’y ait de ‘’BUZZ’’. Cela peut être ludique, marrant, tragique etc…
L’on a encore en mémoire la mort du petit ‘’BOUBA’’ qui a défrayé la chronique et attristé plus d’un. Toutefois, force est de le constater, la mobilisation autour de cet évènement a été effective grâce aux réseaux sociaux.
Rappelez-vous encore de cette phrase : « …à quoi ça sert ..? ». Par le biais des réseaux sociaux, l’auteur de cette phrase s’est vu être convoité par les promoteurs de spectacles, des chaînes de radio privée, des managers de night club, cela lui à même value une invitation à la 10ème édition du Marché des Arts et du Spectacle d’Abidjan (MASA).
Pour terminer, saviez-vous aussi que l’on peut faire l’objet de poursuite judiciaire et de condamnation à cause des réseaux sociaux.
Le public FACEBOOK ivoirien se souvient encore de cette phrase :
« IL FAUT COMMENCER A EGORGER LES ENFANTS DES GENDARMES. NOUS SOMMES EN TRAIN DE NOUS ORGANISER ICI A M’BAYAKRO. RESTEZ A L’ECOUTE. ». Cette phrase émane du sieur KOUADIO Yao Phillipe technicien de surface dans un établissement privé de la place qui s’est vu poursuivre et condamner à une année d’emprisonnement ferme et une amende de cinq millions de Franc CFA.
Cela, conformément à l’alinéa 1 de l’article 59 de la loi n° 2013-451 relative à la cybercriminalité en Côte d’Ivoire qui dispose : « Est puni de deux à cinq ans d’emprisonnement et de 5.000.000 à 20.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de menacer autrui de mort ou de violence par le biais d’un système d’information.
Faisons donc très attention à nos propos via les médias sociaux…
Steven Tabe, JurisTIC-CI